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La Sortie du Weekend !

Publié le 02/11/2018

Marathon NICE CANNES

Président d’Azur Sport Organisation, Pascal Thiriot est un Monsieur Marathon très occupé, très impliqué, très motivé.

Comment s’annonce cette 11e édition?

On a plus d’étrangers que les années précédentes. On communique beaucoup à travers le monde. Le résultat est là. Nice-Cannes, c’est plus qu’une course, c’est un événement. La Côte est une destination qui fait toujours rêver. La preuve: dimanche, on aura 150 Russes au départ. C’est une première. On est heureux. Dans le futur, on touchera les pays asiatiques.

Mais il y a un peu moins de Français...
Ça s’explique par le calendrier. Nous serons en plein week-end de la Toussaint et en toute fin de vacances scolaires. Ca se ressent aussi au niveau des relais: il y a pas mal d’entreprises en vacances qui ne seront pas au rendez-vous. Mais il y a plus de femmes. Un record. Et une tendance générale qui vaut aussi au niveau national.

Bref, vous gardez votre belle 2e place derrière le marathon de Paris...

Il y a Paris et le reste du monde. Paris, c’est 50.000 engagés. C’est intouchable, comme le PSG en Ligue 1. Moi, je ne dis pas qu’on est deuxième. Je dis qu’on est premier, derrière Paris.

Un plateau de très haut niveau

Dimanche, il y aura combien d’engagés?

Entre 11.000 et 12.000. Pas mal non...

Le record (2h08’40’’) peut-il tomber?

Le record dépend de la météo. Et surtout du vent ou de son absence. Aux dernières nouvelles, il ne devrait pas pleuvoir dimanche matin. Le plateau est de très haut niveau. Il a le label de la Fédération internationale. Aujourd’hui, le règlement nous oblige à avoir cinq hommes et cinq femmes de nationalités différentes. Ce n’est pas facile à mettre en place. Chez les hommes, nous aurons un Ethiopien, un Erythréen, un Rwandais, un Ougandais et pas mal de Kenyans. Je précise qu’on ne les paye pas pour venir. Ils sont rémunérés à la performance. Il y a une grille de primes. On leur offre l’hébergement et les repas. C’est leur manager qui paye les voyages.

L’aspect sécuritaire est-il toujours aussi important?

Malheureusement oui. Il faut 42 kilomètres totalement hermétiques et deux bulles de sécurité à l’arrivée et au départ. On peut comprendre après le traumatisme de 2016. Pour nous, le coût de la sécurité s’élève à 120.000 euros. C’est pour ça qu’on a augmenté le dossard de 5 euros l’an dernier. Cette année, on n’a pas touché au prix de l’inscription.

Racontez-nous votre prochain dimanche...

J’ai un rituel. Je suis sur le terrain à 4h30 du matin. Je contrôle le dispositif. Après j’assure les départs, je vis la course de mon scooter et je suis à l’arrivée jusqu’au dernier. Le classement tombe 6 heures après le départ.Tout le monde ou presque est arrivé.

Vous arrivez encore à vous renouveler?

Des idées, j’en ai. Après, il y a la faisabilité et l’aspect sécuritaire.

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